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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 10:33
Je viens juste de voir que Elite Beat Agents, le jeu de rythme connu des nippophiles snobs comme une ignoble abâtardisation destinée à ces vils chiens d'Occidentaux de Osu! Tatakae! Ōendan, voire 押忍!闘え!応援団 pour les pires d'entre eux, venait de passer un peu partout à 10 €. Alors, dans la mesure où si vous avez une DS, vous avez déjà fort probablement entendu parler, et en bien, du jeu, il n'était peut-être pas la peine que je vienne en repasser une couche ici des mois après sa sortie, mais disons que c'est l'occasion de signaler à ceux qui, comme moi, l'ignoraient jusqu'à aujourd'hui, que "hé les gars, y a Elite Beat Agents qui vient de passer à 10 €, pas cher, cool, achetez-le".

Mais bon, comme ici on n'est pas des guignols, on est des professionnels qui publient dans des
vraies revues sérieuses (et en parlant de soi au pluriel, pour faire genre on est tout une équipe, alors qu'en fait on est un), je vais quand même vous faire un petit test rapidos pour les quelques-uns qui auraient vraiment besoin d'un avis supplémentaire pour se décider à acheter, ou bien qui n'ont pas d'amis possesseurs de DS leur ayant déjà parlé du jeu il y a longtemps (vraisemblablement pour vous dire que "ouais mais bon c'est naze comparé à Ouendan quoi").

Alors donc l'histoire d'Elite Beat Agents est celle d'une organisation internationale de danseurs dont les chorégraphies ont la particularité d'aider les gens en difficulté à se tirer des pires situations. Un réalisateur voit son tournage virer au désastre ? Les Elite Beat Agents viennent danser sur Makes No Difference et tout va mieux. Un Leonard de Vinci en mal d'inspiration ne sait comment séduire cette jeune brune au sourire énigmatique qu'il aimerait peindre ? Les EBA se trémoussent sur I Was Born to Love You et le Louvre aura son plus fameux tableau. Des clones de Paris Hilton et Nicole Richie échouent sur une île déserte ? Nos hommes en noir, décidément trop bons, n'ont pas le coeur de les laisser crever, et les sauvent d'une gigue endiablée sur l'air de Material Girl. Etc, etc.

Avant chaque mission et à chaque interlude pendant le morceau,
un mélange de dessin animé et de BD vous présente les personnages à aider
et l'effet positif ou négatif de votre intervention.


Sur 18 niveaux représentant autant de chansons, il faudra aider les Agents à danser en appuyant ou en frottant au bon moment et dans le bon ordre sur les pastilles et barres de couleurs numérotées qui apparaissent sur l'écran tactile de la console au rythme du morceau joué tandis que, sur l'écran supérieur, se déroule un petit dessin animé vous montre la progression de la petite histoire liée à la mission des Agents. Plus vous brillez, plus vous engrangez de points et plus les événements représentés dans le clip prendront un tour favorable ; plus vous merdez, plus votre jauge se vide et s'approche du game over alors que les personnages du clip continuent de s'en prendre plein la gueule.

Le principe est archi-simple à comprendre une fois qu'on a le jeu sous les yeux :
frapper les numéros dans le bon ordre, au moment où le cercle coloré qui rétrécit
autour de chacun achève de se refermer sur eux.

Enchaîner les notes sans se planter multiplie le score, réussir les missions en débloque de nouvelles, réussir toutes les missions d'un certain niveau de difficulté débloque le suivant (et de nouveaux danseurs), accumuler suffisamment de points débloque les chansons bonus. Et voilà, à part ça, il n'y a pas grand chose à dire sur le gameplay d'Elite Beat Agents, c'est un jeu de rythme, genre où la simplicité est de bon aloi. Il faut être honnête : c'est répétitif, certains niveaux sont particulièrement frustrants, et au fur et à mesure que la difficulté augmente, il faut quasiment apprendre par coeur les séquences de notes, ratage après ratage, pour pouvoir enfin réussir la mission, ce qui peut se révéler très agaçant. Je dois également mettre en garde les amateurs de bonne musique : non seulement il n'y a que des reprises, mais surtout, en dehors d'une poignée de chanteurs et groupes à peu près fréquentables (Freddie Mercury, David Bowie, les Stray Cats...) il n'y a quasiment que de la grosse daube (Madonna, Avril Lavigne, Sum41, Ashlee Simpson, Jamiroquai, Cher...).

Petite variation, parfois il faut frotter le stylet d'un point à un autre.

Cela étant dit, il faut âtre honnête : même sur de la musique de merde, le jeu est suffisamment bien fait, et les petits clips d'accompagnement suffisamment rigolos (bien que très très crétins) pour donner envie de jouer quand même, de finir toutes les missions dans tous les niveaux de difficulté. Et on peut même jouer à deux avec une seule cartouche ! Bon, faut deux DS quand même, mais c'est cool. Le plaisir de jeu reste, c'est vrai, largement moindre qu'avec un
Guitar Hero sur console de salon (on verra bien ce que donne la version DS prévue pour cet été) mais on s'éclate quand même 100 fois plus qu'avec le minable Britney's Dance Beat sur PC. Perso j'avoue avoir été accro un bon moment, et franchement, à moins d'être complètement réfractaire aux jeux de rythme, pour 10 euros ce serait con de se priver d'un titre aussi sympa.
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commentaires

B
Hé ho ! faut pas dire du mal d'Avril Lavigne ! Elles fait des chansons qui me plaisent parfois beaucoup ! alors Hein ! faut pas dire que c'est de la merde non mais ! Fan D'avril Lavigne. 
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