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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 20:18

Mini Ninjas(Note du patron : ayant lâchement délaissé mon blog de jeux pour consacrer plus de temps à mon blog de films sur lequel vous n'allez jamais, bande de bâtards, je fais aujourd'hui appel à une guest star en la personne de Snowman, lui-même délaissant son blog de films. Faites-lui bon accueil, et espérez avec moi que cette première fois ne soit pas sa dernière)


C’est un fait, si la figure du ninja n’a pas eu l’iconisation qu’elle mérite au cinéma (ce n’est pas le récent Ninja Assassin qui va lui redonner sa stature –et je passe sous silence les ninjateries de Godfrey Ho et Joseph Lai), le jeu vidéo a su, lui, en faire quelque chose.


Je ne vous ferais pas l’historique du ninja dans les jeux vidéo mais certains se souviennent sans doute de la saga Tenchu sur PSOne se déroulant dans le Japon médiéval et, dans une moindre mesure, Metal Gear Solid où Snake peut être vu comme un ninja moderne (sans parler de la présence d’un "vrai" ninja).

Dès lors, voir Io Interactive s’attaquer à un jeu où l’on peut contrôler un de ces assassins de l’ombre avait de quoi réjouir quand on sait que ceux-ci ont la saga Hitman à leur actif…

J’en vois déjà qui tique sur l’utilisation l’imparfait subodorant un jeu raté mais rassurez vous il n’en est rien, c’est tout simplement que cette fois-ci les développeurs danois s’adressent avant tout au jeune public.

Alors attention, ça ne veut pas dire qu’en abandonnant les aventures sanglantes du chauve tatoué Io Interactive se "vend" au casual gaming niais et infantile mais au contraire se permet un jeu qui fera autant plaisir au plus jeunes (enfin pas trop, les commandes sont assez nombreuses) que les joueurs plus habitués qui aiment finir un jeu de fond en comble, les niveaux recelant de secrets en tout genre.

L’histoire du jeu est relativement simple : un seigneur du mal se réveille et, grâce à la magie Kuji, transforme les animaux en armée de samouraïs pour asservir les campagnes environnantes. Un vieux maître s’oppose à lui en envoyant ses trois meilleurs éléments mais, ces derniers ne revenant pas, il se résout à envoyer ses deux derniers élèves dont la formation n’est pas encore achevée : Futo et Hiro, jeune ninja maîtrisant également la magie Kuji.

Sur ce canevas relativement simple, Io Interactive développe un gameplay mêlant le beat’em all à des éléments RPG tels que l’augmentation d’expérience au fur et à mesure des combats, l’utilisation de sorts en fonction de la situation…

Si beat’em all et ninja peuvent sembler incompatibles, ne vous attendez pas à un Tenchu où la discrétion doit être de mise car ici, une fois battu les ennemis lâchent des orbes qui vous permettent de gagner de l’expérience et donc vous donne accès un niveau de santé ou de Ki (permettant d’utiliser les sorts) plus élevé, autant dire qu’il vaut mieux foncer dans le tas.

Si le graphisme et les bruitages sont relativement "mignons" et le rythme moins frénétique qu’un Darksiders ou un Bayonetta, public différent oblige, n’espérez pas boucler Mini Ninjas en un après-midi, les 22 niveaux (boss compris) demandent pas loin de 40 minutes chacun pour être achevé, voire un peu plus si vous voulez libérer tout les animaux, récupérer tout les sorts et toutes les statues Jizo (certaines sont TRES bien cachées). Les combats contre les boss sont relativement simples une fois qu’on a compris la technique et nécessitent tout au plus 10 minutes, même en difficile.

Quant à la maniabilité, si les commandes répondent bien, les plus jeunes risquent de s’y perdre, toutes les touches étant utilisées et l’utilisation des sorts n’étant pas forcément évidente d’autant que Io a eu la main lourde sur les armes secondaires (shuriken, bombe, bombes fumigènes, bombes au poivre, à retardement…) et les sorts pour aider dans la quête car il est possible de finir le jeu sans avoir à tous les utiliser…a contrario de vos équipiers que vous libèrerez au fur et à mesure et dont certains ont des capacités qui vous permettront de vous tirer d’un mauvais pas (Shun et son arc et Suzume et sa flûte notamment).

Ce jeu fait aussi l’exploit de ne pas être (trop) répétitif mais a quand même quelques défauts, notamment le dernier niveau appelé Le Château Vivant où la caméra est parfois mal placée ce qui gêne pour la localisation de certains ennemis.

Bref voilà ce qu’on appelle une bonne surprise, un vrai jeu tout public, qui satisfera autant votre petit neveu/ cousin ou quelconque autre membre de votre famille âgé d’une dizaine d’années  que l’adulte amateur de jeu d’action et d’exploration qui a envie de s’aérer entre 2 massacres d’islamo-communistes à Modern Warfare 2, d’autant qu’il est facilement trouvable pour moins de 15€ sur certains sites de ventes en ligne.

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 09:38
tekken 6 limitedHeureux possesseur d'une nouvelle console, j'inaugure la rubrique PlayStation 3 avec un jeu qui explose largement la limite normale de budget imposée par le thème du site (en magasin, comptez autour de 80 €), mais bon, allez, c'est Noël quoi merde. Et puis que voulez-vous, c'est la crise et les jeux PS3 ça pousse pas dans les arbres, alors j'ai accepté un sponsor pour rester à flot.

Bref. Sorti il y a presque 2 mois maintenant, Tekken 6 poursuit la longue saga de l'un des jeux de combat les plus populaires des précédentes consoles de Sony. Pour ceux qui s'intéresseraient à la qualité du contenu bonus de cette édition spéciale, sachez que le sweat-shirt à capuche est pas mal, noir avec un petit logo "Tekken 6" rouge sur le coeur et les gros caractères japonais en blanc dans le dos, le genre que vous ne mettrez pas forcément à un rendez-vous galant mais pas trop ridicule à porter quand même, ça va. Le tissu est de qualité honnête, c'est pas du gadget qui sera foutu au bout de deux lavages, il tient chaud, et ça n'est "que" du L mais il va même à un type bien portant comme moi qui d'habitude porte du XL, donc c'est pas du cadeau de daube. Le reste est plus ou moins sympa et clairement pas indispensable, l'artbook est chouette sans plus (il a même un petit côté incomplet, les personnages n'ont pas tous leur biographie, et certains semblent même avoir été évacués de l'univers Tekken comme Forest Law), et le poster décevra peut-être même ceux qui encore l'âge de décorer leur chambre avec des posters, vu qu'il représente le nouveau personnage principal du jeu, Lars, qui a un look Final Fantasy assez malvenu dans un Tekken. En résumé, disons que si vous êtes un gros fan de la série et que vous êtes bien dans du L, la version collector peut valoir le coup, mais que si vous n'avez pas l'intention de porter des fringues estampillées Tekken,
c'est quand même pas la peine de casser votre tirelire pour vous la payer, les autres bonus étant assez anecdotiques.

Pour en revenir au jeu lui-même, il risque de dérouter les habitués des précédents épisodes qui s'attendraient à retrouver leur cher vieux tournoi du Roi du Poing de Fer, puisqu'en sélectionnant le mode solo principal, on se retrouvera plongé dans une succession de cinématiques longues comme dans les Metal Gear Solid, qui entrecoupent un beat'em all tout à fait similaire au mode Tekken Force introduit comme un bonus dans le 3ème épisode sur la première PlayStation et présent dans la série depuis. A l'intérieur de ce mode, on retrouvera néanmoins le tournoi habituel, sous le nom de mode "Arène", dans lequel on pourra choisir n'importe quel personnage débloqué en mode Histoire et découvrir sa petite histoire après avoir vaincu une série d'adversaires (plus courte qu'auparavant et extrêmement facile à éliminer) et le boss de fin (à la difficulté crispante). On retrouve donc finalement ses marques assez vite, Namco s'étant contenté de tenter mollement de faire du neuf avec du vieux, mais dans la mesure où justement, Tekken 6 n'apporte pas de vraie révolution, j'aurais aimé qu'il ne complique pas inutilement quelque chose d'aussi basique que le fait de pouvoir jouer à Tekken comme on a toujours joué à Tekken. Pourquoi forcer d'abord à passer par le mode Histoire chaque fois qu'on veut se rendre à l'Arène, y avait pas déjà suffisamment de temps de chargements ? Pourquoi ne pas avoir donné dès le départ accès à une petite dizaine de personnages en mode Arène et forcer à les déverrouiller un par un en mode Histoire ? Quand on n'a jamais été trop fan de Tekken Force, devoir obligatoirement en passer par-là pour retrouver le Tekken 6 qu'on espérait est assez pénible, cette nouvelle version du Streets of Rage moderne de Namco n'étant pas beaucoup plus réussie que les précédentes...

Pour se consoler, on pourra toujours jouer en mode Arcade dans lequel il n'y a pas de scénario mais où tous les combattants sont accessibles dès le début, de même que dans le mode Versus. Et puis évidemment, "next-gen" oblige, il y a le mode en ligne qui permet de se battre contre des joueurs du monde entier par le PlayStation Network, avec un système de statistiques et de classements. Apparemment, ça laggait pas mal à la sortie du jeu, mais un patch a corrigé ça depuis et il n'y a plus trop de problèmes à ce niveau-là. On appréciera également de constater qu'à la différence d'un autre jeu de combat comme UFC Undisputed dans lequel les joueurs en ligne choisissent TOUJOURS ce putain de George Saint-Pierre, les joueurs de Tekken 6 utilisent à peu près tous les personnages. Mais tout n'est pas rose hélas, ainsi le système qui est censé dénicher des gens de même niveau pour les mettre face-à-face ne fonctionne pas du tout, ou alors une fois sur dix. Et je dois dire qu'il est extrêmement agaçant, quand on débute, de se retrouver systématiquement contre des joueurs qui affichent 1500 victoires au compteur et de se faire massacrer. Je peux quand même pas être le seul débutant en ligne bordel, pourquoi la machine me colle toujours contre des types qui visiblement on passé 30 000 heures à peaufiner leurs "juggles" ?

A part ça, qui dit nouvel épisode dit nouveaux personnages, et en plus de l'effectif impressionnant composé de 34 combattants (35 si l'on compte séparément Panda et Kuma) issus des jeux précédents, Tekken 6 propose donc 6 persos jouables et 2 boss non-jouables inédits. Il y a du bon et du moins bon dans le lot, les boss sont certes visuellement impressionnants mais vraiment chiants à combattre, et pour le reste, je dirais que seuls deux des nouveaux venus sont réellement intéressants. Il faut dire que parmi un effectif aussi riche, il devient difficile de s'imposer. Au début c'était simple, il suffisait que chacun exerce un sport de combat différent, le kickboxing, le kung fu, le taekwondo, tout ça, et jusqu'à Tekken 4 on a encore eu des ajouts importants avec Steve le boxeur ou Marduk le "mixed-martial artist", mais maintenant avec un tel éventail d'arts martiaux et de looks représentés et ce refus de supprimer d'anciens personnages à chaque nouvel épisode (sauf Forest Law donc, personne n'aime Forest Law), il ne reste apparemment  plus grand chose d'original à offrir, et derrière l'apparente variété on trouve une certaine redondance. Par exemple, c'est vraiment vital de conserver Eddie ET Christie ? Les fans vont vraiment pleurnicher si on ne garde pas King ET Armor King ?


C'est pas qu'il y ait qui que ce soit de vraiment nul et inutile, mais d'un autre côté, ça fait au moins deux épisodes qu'il n'y a pas vraiment de nouveau personnage marquant, que le pratiquant de longue date de Tekken aurait envie d'ajouter à son écurie de chouchous aux côtés des Yoshimitsu, des Lin Xiaoyu, des Hwoarang. je ne reviendrai pas sur tous ceux issus de Tekken 5, qui valent ce qu'ils valent, mais ici,
qu'apporte par exemple l'androgyne Leo, dont le style de combat est aussi flou que le sexe ? Et ce Miguel, je me trompe ou il n'est là que parce qu'un gars de Namco qui venait de rejouer à Punch-Out!! s'est dit qu'il n'y avait pas suffisamment de stéréotypes au casting et que par conséquent un espagnol poilu habillé en danseur de flamenco ne ferait pas de mal ? Si la tendance se poursuit, Tekken 7 aura peut-être 50 personnages, mais on y trouvera probablement des choses comme Super King, une variante de King mais avec un masque de lion, Rodriguez le boxeur mexicain avec sa moustache et son sombrero, et Mouloud Mishima qui aura les mêmes coups que Jin mais un costume d'une autre couleur. Mais bon, ne noircissons pas inutilement le tableau, la jolie Zafina est plutôt chouette avec ses mouvements félins et son look "mille et une nuits", et Bob l'obèse allie de manière surprenante puissance et agilité et devrait convenir aux joueurs débutants de par la facilité avec laquelle il peut sortir de bons gros coups qui défoncent, sans pour autant faire hurler aux joueurs qui les affrontent que "c'est nul, avec celui-ci il suffit d'appuyer sur tous les boutons n'importe comment pour gagner" comme c'est le cas avec Eddie.

Côté gameplay, ça n'a pas beaucoup évolué, les timides ajouts de Tekken 4 annulés par Tekken 5 n'ont pas été réintégrés, les fans de tuning ont encore plus de vêtements et accessoires pour customiser leurs personnages mais ça n'est que décoratif, et la possibilité de détruire le plancher de certains décors pour continuer à se battre au niveau inférieur est plutôt anecdotique. La principale (voire seule) différence dans les modes de jeux classiques est la "Rage", qui augmente la puissance des coups lorsque la jauge de vie touche à sa fin, et dans le mode Histoire, il y a désormais deux héros (dont l'un contrôlé par l'IA, mais apparemment il est prévu un nouveau patch qui permettra de jouer à deux en coop) et la possibilité de ramasser des pièces d'équipement pour améliorer leurs caractéristiques. On est donc dans l'archi-classique, les vieux adages selon lesquels on ne change pas une équipe qui gagne et on ne répare pas ce qui n'est pas cassé sont sagement respectés.

Et le fait est que ça fonctionne, malgré les défauts et les déceptions, Tekken 6 se révèle toujours plaisant à jouer pour peu qu'on soit fan de la série, sinon du genre en général. Certains élitistes de la baston pourront en effet continuer à lui reprocher une orientation grand public. Sortir les coups spéciaux n'est pas très difficile, un débutant qui joue mal pourra toujours avoir un coup de bol et battre un bon joueur. Mais pour ceux qui aiment Tekken, c'est peut-être pas un grand cru mais il y a de quoi s'amuser quand même, surtout en mode Versus grâce à la pléthore de personnages qui évite de se lasser trop rapidement. Cela dit, pour être honnête, l'achat n'est pas indispensable si vous avez déjà Tekken 5, surtout au prix des jeux PS3. A moins d'être un inconditionnel  de la série, ou de ne pas avoir tâté d'un Tekken depuis un moment, il vaudra peut-être mieux attendre la réédition Platinum.
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